Tout le monde suppose que 666 est le chiffre ou le symbole du Diable. Mais ce nombre, qui n'apparaît que dans un seul verset (Apocalypse 13:18), est dit être le nombre de la Bête, car c'est le nombre d'un être humain. Ce n'est donc pas le chiffre du Diable, mais celui de l'Antéchrist. Ce que signifie ce nombre et a qui il correspond. Je réponds toujours que c'est très clair : à la fin des temps, on le connaîtra. C'est un message codé pour reconnaître l'Antéchrist, jusqu'à ce qu'il arrive, il ne sert à rien de spéculer. Cette prophétie ressemble à certaines prophéties de l'Ancien Testament concernant le Messie. Ces prophéties étaient totalement incompréhensibles avant l'événement. Mais après l'événement, elles sont parfaitement claires et éclairées. Mais le nombre est donné comme un signe pour le reconnaître, de sorte que lorsqu'il viendra, le sens de la prophétie sera clair.

Beaucoup, y compris des ecclésiastiques, identifient la figure biblique de l'Antéchrist avec le Diable, mais c'est une erreur. L'Antéchrist est toujours présenté dans l'Apocalypse comme un homme. Il est dit expressément dans Apocalypse 13, 18 que 666, le chiffre de l'Antéchrist, est le chiffre d'un être humain. Par conséquent, s'il est un être humain, il n'est pas un esprit. L'Antéchrist n'est donc pas le diable, mais un homme qui répand la haine, la guerre et le mal. Néron, Napoléon, et surtout Hitler, sont des figures et des ébauches de l'Antéchrist ultime et parfait. La figure de l'Antéchrist est également très claire pour nous par son nom même, ANTI-CHRIST. C'est-à-dire qu'il est le contraire du Christ. Le Christ était un homme, l'Antéchrist est un homme. Le Christ a répandu l'amour, la paix, la miséricorde. L'Antéchrist répandra la haine, la guerre, la vengeance. Tous deux ont fait des merveilles dans la vie, tous deux auront leurs adeptes. L'un est un personnage humble qui finit crucifié, l'autre est un personnage fier et triomphant. L'un a un père qui est Dieu, l'autre a un père qui est Satan.

Il y a des gens qui pensent que dans les pays chrétiens, la possession démoniaque n'existe pas en raison du baptême qui y fait obstacle. C'est totalement faux ! Toute l'histoire de l'Église le démontre amplement. Un chrétien ou un saint peut être possédé par le démon. Nous avons de nombreux cas de saints qui ont été l'objet d'une véritable possession diabolique. Il suffit de lire leur vie. Je mentionnerai deux cas assez récents, puisqu'ils ont été béatifiés par Jean-Paul II, celui de Sœur Marie de Jésus Crucifié et celui de Don Calabria. La première, surnommée 'la petite arabe', est née au Liban et est devenue carmélite. Alors qu'elle était déjà religieuse et qu'elle avait atteint un haut degré mystique, elle connut des moments pendant lesquels le démon la possédait corporellement au point qu'on dut la soumettre à plusieurs exorcismes. Le Seigneur avait permis cette épreuve, comme Il permettrait une maladie. La même chose est arrivée à Don Calabria, béatifié par le Saint-Père dans sa ville natale de Vérone. Lui aussi, à la fin de sa vie, fut l'objet de plusieurs possessions diaboliques, comme on peut le lire dans ses Actes de béatification. Il s'en est sorti tout seul grâce à la prière et n'a pas eu besoin d'exorcismes. Mais quelle humiliation pour lui d'avoir eu à subir ces épreuves, permises par le Seigneur pour fortifier sa vertu. Donc, soutenir que le baptême est un obstacle à la possession ou aux tourments du Malin, c'est vouloir ignorer la vérité. Le baptême ne peut encore moins empêcher la possession diabolique si on s'engage soi-même sur ce chemin. C'est le cas de tous ceux qui ont fait un pacte de sang avec Satan ou contracté toutes autres formes de liens avec lui. Hélas, ils sont nombreux et ils sont baptisés !

Oui, Satan peut — mais jamais sans permission divine — malmener des personnes qui sont bonnes ou saintes. Nous entrons ici dans le grand Mystère du Mal. Le Seigneur permet que même un saint, ou une âme bonne, connaisse une souffrance d'origine maléfique. Dieu le permet quand Il sait pouvoir en tirer un bien pour cette âme. L'exemple typique, c'est Job. Le Seigneur donne à Satan la permission de le frapper dans ses affections, en faisant mourir ses enfants (Job 1.18-19), dans ses biens, en le précipitant dans le dénuement le plus complet (Job 1,12-13), et dans sa santé, en le Couvrant d'ulcères (Job 2,6-7). Dieu le permet ainsi pour que se manifeste la grande fidélité de son serviteur, et pour que de ces épreuves, il sorte purifié et plus proche de Lui. Donc celui qui prétend que le Mauvais ne frappe pas quelqu'un de bon commet une légèreté impardonnable, (laquelle malheureusement retombe ensuite sur tant de pauvres malheureux privés des secours nécessaires du prêtre). Ce serait aussi nuire gravement à la charité que de soutenir que Satan ne peut frapper quelqu'un qui est bon, si l'on s'en sert comme prétexte pour ne pas aider le prochain qui souffre, alors que la raison profonde est qu'on a peur du diable. Une fois, un exorciste a été amené à poser au démon la question suivante : « Comment es-tu rentré dans cette jeune fille si elle a fait tout ce que je lui ai dit de faire ? », Malin a répondu : « Jusqu'à sa conversion complète, je peux toujours revenir ! ». Tirons-en, pour nous-mêmes, les conclusions qui s'imposent.

Utilisée avec foi et confiance, l'eau bénite nous procure quantité de bienfaits spirituels. À l'instar de ces mêmes âmes du purgatoire qui sont de puissantes alliées, elle nous aide considérablement à combattre le Mauvais. Le prêtre qui bénit l'eau, le fait en tant que représentant de la sainte Église, et sa prière est toujours entendue de notre Divin Sauveur. 

Que l'on s'en signe soi-même ou qu'on s'en serve pour bénir quelqu'un, même absent, c'est la prière de l'Église qui monte à nouveau vers Dieu, et attire sur ces personnes les grâces dont elles ont besoin. Ceci vaut naturellement aussi pour les âmes du purgatoire. Voilà pourquoi ces pauvres âmes désirent si vivement qu'on leur donne l'eau bénite. Qu'on en asperge le sol à pleine main ou qu'on n'en verse que quelques gouttes, avec une prière jaculatoire à leur intention, le résultat sera le même. Ah si nous pouvions entendre les supplications que nous adressent les âmes du purgatoire pour qu'on leur offre une seule goutte d'eau bénite, nous les bénirions ainsi tous les jours ! Une fois que Maria Simma jetait de l'eau bénite à leur intention, elle s'entendit dire clairement à l'oreille : « Encore ! Jettes-en encore ! »

Quand nous aidons ces pauvres âmes, elles élèvent leurs mains vers Dieu en signe de reconnaissance, tant pour Le remercier que pour Le supplier. Et le Seigneur exauce volontiers leurs prières en accordant beaucoup de grâces à ceux qui les aident. Les cierges bénits qu'on allume à leur intention sont aussi pour elles d'un précieux secours, car ils éclairent les ténèbres dans lesquelles se meuvent ces pauvres âmes.

Un chrétien devrait toujours avoir dans sa chambre un petit bénitier rempli d'eau bénite. Et ceci pour trois raisons importantes :

1. Pour lui-même et son entourage, afin que le Seigneur les délivre de tout mal de l'âme ou du corps, et détruise, grâce à elle, toute influence maligne ;

2. Pour les pécheurs à l'agonie, afin que Dieu leur donne de se convertir à leur dernière heure ;

3. Enfin pour la jeter en faveur des pauvres âmes du Purgatoire.

C'est tous les jours que nous sommes exposés aux dangers de l'âme et du corps et que nous avons besoin de grâces et de secours. Un moyen des plus simples et des plus efficaces pour repousser comme il faut les attaques des esprits malins est donc l'usage, fréquent et avec piété, de l'eau bénite.

Il y a trois causes possibles.

Première cause : par pure permission divine. Rien, certes, n'arrive jamais sans la permission de Dieu. Mais - alors que pour les deux autres causes, la liberté humaine intervient - dans ce premier cas, c'est Dieu seul qui donne au démon la permission de posséder ou de tourmenter une personne, pour la purifier ou l'éprouver. C'est le cas de Job, dans la Sainte Écriture, atteint dans ses enfants, ses biens, et sa santé (Job I et 2).

Deuxième cause : par le péché d'une personne qui influence d'autres par ses maléfices. Dans notre société - dont la Foi s'appauvrit chaque jour et la superstition augmente en proportion - les maléfices se multiplient. Ils enrichissent mages, sorciers, et autres fils de Satan (qui d'ailleurs ne font pas toujours payer leurs agissements dès la première fois). Il est particulièrement intéressant de faire remarquer que le nouveau Catéchisme de l'Église Catholique (nos 1671-1673) parle d'exorcismes que l'on peut faire non seulement sur les personnes, mais aussi sur les objets (maisons, choses, animaux).

Troisième cause : par l'endurcissement de la personne elle-même dans un péché de gravité particulière : perversion sexuelle, avortement, ou même éloignement de la pratique religieuse. Combien de fois on s'entend dire : « Je suis croyant mais non pratiquant ». Le démon lui-même croit en Dieu, et en tremble, mais à quoi lui sert sa foi ? Il continue d'être le démon ! Pourquoi ? Parce qu'il ne veut pas faire les œuvres de Dieu ! C'est pourquoi la foi de celui qui se dit croyant mais non pratiquant est semblable à celle de Satan. Il porte alors toute la responsabilité de sa possession.

Il faut ajouter que beaucoup de jeunes et de moins jeunes se détruisent eux-mêmes en restant collés devant leur télévision ou leur internet, à regarder des heures durant des spectacles de violence, d'horreur, et de pornographie, ou encore à écouter du rock satanique, ou en arborant des médaillons chargés de symboles magiques et sataniques, comme celui qui représente un upsilon renversé (Ο). Se rendent-ils compte que le porter est un signe d'appartenance à Satan (même si on ne sait pas), parce que c'est la Croix du Christ à l'envers ? (Et non un symbole de paix ou de non-violence, comme on le dit). Et après, on viendra me dire qu'on n'a pas le temps de dire le Rosaire ou d'aller à la messe tous les jours...

Il y a ensuite toute une série de circonstances dans lesquelles on s'expose soi-même à être gravement tourmenté ou même possédé par le démon :

participer à des séances de spiritisme, - tirer les cartes ou lire l'avenir dans le fond des tasses de café (même par jeu ou sans but lucratif),

pratiquer la magie et toutes autres formes d'occultisme,

faire la ra'wé, c'est-à-dire des signes sur de l'eau qu'on donnera à boire (ou sur une nourriture), accompagnés d' incantations ou de formules magiques,

recourir aux sorciers, aux diseuses de bonne aventure et aux mages,

pratiquer le Reiki, (utilisant les énergies cosmiques relève de la magie pure),

recourir à des cheikhs ou marabouts musulmans, et à des gourous hindous,

participer à des cultes sataniques (dont les messes noires sont le sommet),

appartenir à des sectes sataniques, aujourd'hui tellement nombreuses,

ou à des sectes lucifériennes, notamment à la francmaçonnerie si répandue aujourd'hui.

Il existe encore la consécration à Satan, le pacte de sang avec Satan et de nombreuses autres manières de se lier à lui. Qui s'intéresse à la question sait qu'il s'agit d'expériences dont le nombre croît en permanence. C'est pour cela qu'augmentent dramatiquement aussi les cas de troubles diaboliques. On sait que dans les écoles, par exemple, les élèves jouent au «jeu des verres », ou s'amusent à évoquer les morts. Il n'est pas rare, ensuite, que certains en soient tourmentés ou même possédés. suffit parfois d'une curiosité ou d'une imprudence pour en devenir victime toute sa vie. Il faut mettre les jeunes en garde, car ils sont les plus exposés.

Il faut ajouter enfin que celui qui prie et mène avec ferveur sa vie chrétienne, s'il reçoit habituellement les sacrements, est préservé de ce genre de maux. Marie Très Sainte, la grande et terrible ennemie de Satan nous protège. Également nos Anges gardiens et tous les saints.

Certainement !

1. Si les parents ont pratiqué ou pratiquent encore la magie ; s'ils appartiennent ou ont appartenu à des sectes sataniques comme la Franc-Maçonnerie.

2. S'ils ont consulté des voyants, marabouts, féticheurs, gourous ou mages ; ou encore introduit chez eux ces personnanges douteux, accepté leurs talismants, leurs grigris, ect. Des guérisseurs arguant de "dons" hérités ou non, agissent (parfois même à leur insu) en vrais sorciers se livrant à la magie.

3. Si l'on est victime de jalousie, de rancune ou de désirs impurs volontaires. Noter que toutes mauvaises pensées non combattues (les nôtres aussi) portent par elles-mêmes de terribles conséquences, mais encore davantage si elles sont accompagnées de malédictions, de blasphèmes et de sorcellerie.

C'est donner soi-même aux démons la possibilité de nous tourmenter. c'est, en définitive, accepter de leur donner prise, leur permettre de s'accrocher, de s'infiltrer et finalement de s'installer, pour mener à terme leur œuvre de destruction, de péché et de damnation.